Depuis ma dernière lettre en Janvier, j’ai encore découvert beaucoup de choses (je crois sincèrement qu’il y aura toujours du nouveau, que ce soit moi qui découvre quelque chose qui existe depuis des années et que j’ignorais –et oui, c’est possible – ou que ce soit quelque chose de nouveau, d’innovant que j’aimerais partager avec vous).
J’écris assez régulièrement sur Facebook et envoie mes « posts » aux parisiens et invités.
Cette lettre reprend tous ces articles et plus encore, mais surtout sur des points touristiques et culinaires en France.
Je ne vous parlerai donc pas de ma superbe visite de Londres en Février mais j’ai ADORé !
De nouvelles adresses de restaurants :
Nouvelles pour moi ou juste ouvertes
(J’écris aussi des commentaires sur Trip Advisor)
Au 69 Argout : J’apprécie toujours autant la qualité des salades et quiches chez Fée Nature mais quand il y a trop de monde, je m’aventure jusqu’au 67 ! : chez Adèle’s family, il y de vrais bagel à la New Yorkaise avec filets de dinde ou pastrami ( cacher s’il vous plait), saumon, végétarien etc. …
Au bout de la rue d’Argout côté rue du Louvre, Blend un restau de burgers s’est ouvert. Avec leur article sur mylittleparis il y a la queue dans la rue (on est Bobo ou on l’est pas !) et malheureusement ils ne vendent pas à emporter. Donc pour l’instant je ne peux vous dire s’ils méritent ou non, leur renommée de meilleur burger de Paris. Mais cela viendra lorsque j’aurai plus de temps…
Essayé quelques restaurants à distance « pédestre »
Racines 8 passage des Panoramas avec Joanna et Jim de Plaisance du Gers. Nous avons aimé l’atmosphère du passage et du restau, la qualité des ingrédients et l’accueil très « accueillant ». Le vin blanc servi tiède et le millefeuille de tourteau nous ont moins convaincus. Mais cela vaut le coup de réessayer.
Grâce à Betty, j’ai découvert un petit restau Japonais rue Greneta dans la partie la plus proche du boulevard Sebasto. Le propriétaire est américain mais ses makis et Bentos sont d’authentiques Japonais frais et délicieux (rien à voir avec ce qu’osent vous proposer les maisons chinoises) Rice and Fish Bar à Sushi 16 rue Greneta 75002 01 42 36 63 72
Découverte de nouveaux sites web
Grâce à Peg, mon invitée californienne, j’ai découvert David Lebovitz, son blog et ses livres.
DL est californien lui aussi et après être devenu un bon pâtissier outre-Atlantique, puis avoir fait ses classes chez quelques grands noms français il a finalement tenté l’aventure française à plein temps. Son blog nous parle de ses découvertes gourmandes, de ses aventures immobilières et nous donne quelques recettes. Son livre « My sweet life in Paris » est un petit Peter Mayle très orienté « bouffe » mais pas seulement. Je l’ai presque lu entièrement, il ira rejoindre ma collection de livres gourmands que vous pourrez consulter lors de votre séjour.
Le site Yelp envoi à ses abonnés une lettre comprenant les avis d’internautes sur un thème ; beaucoup d’adresses se situent dans le centre de Paris. Je partage les infos avec mes amis parisiens et mes invités.
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à la découverte des équipements de la cuisine
Des petits et des gros …
Côté « petit » j’ai acheté un petit aérateur de vin. Idéal quand on n’a pas anticipé et décanté surtout pour des vins tanniques comme le Madiran. wine aerator.
Aussi j’utilise régulièrement le petit spiraleur de Gefu mais à la fin on fini avec une toupie de légumes que je trouvais dommage de jeter. Donc au Paris des chefs, j’ai acheté leur complément pour réduire en cubes facilement les restes de légumes. Une faon de préparer un 2° plat de légumes ou de faire une soupe. Gefu
Côté « gros », je suis à la recherche du compromis parfait entre cuisine « pro » et cuisine « de base ». Mais avant de continuer les comparaisons plus avant, il faut que je vous dise que cela s’inscrit dans mon « projet à Paris ». Alors voilà, j’ai décidé de rester sur la ville des Lumières. Je suis trop parisienne, trop contente de retrouver famille et amis de longue date, pou trop « vieille » pour recommencer tout à zéro. Je suis donc en recherche d’un nid perso dans le même quartier et garderai Argout pour vous ou vos amis de passage. Le seul problème est qu’une grande maison plus un beau terrain à Maubourguet cela fait 40M2 à Paris. Alors la grande cuisine pro ce sera pour une autre vie. ; Manque de budget et d’espace mais je compte bien faire du salon salle-à-manger le cœur de mon futur nid et de m’équiper « correctement » sans tomber dans l’équipement de restauration tout de même. A chaque fois que je visite amis ou restos, je regarde les cuisines et pose des questions. Entre vapeur, convection, basses températures, entre gaz et induction, entre Kitchenaid, Miele, Neff et les marques pro, ma tête explose ! Mais la première chose n’est-elle pas de me trouver un toit d’abord ? J’ai peut-être trouvé… suite au prochain épisode.
Découvrir de nouveaux films
Il y a beaucoup de films sur le marché quoique … Il n’y en ait pas de géniaux actuellement
J’ai décidé de ne parler ici que de ceux ayant un rapport avec les restaurants, la table… Dernièrement j’ai vu « comme un chef » avec Jean Réno et Michael Youn. Ce n’est pas un grand film mais c’est sympa et cela montrer bien le montre de la Grande restauration, de l’inspiration géniale versus la technique et le snobisme, le monde des guides touristiques… suivez mon regard…
Il sortira vite en DVD et ira rejoindre ma collection assez éclectique, que j’espère bien partager avec vous autour d’un bon repas.
Je suis faite une petite vidéothèque à travers la planète et le temps : des très classiques « L’aile ou la cuisse », « La cuisine au beurre », à l’incontournable « festin de Babette » en passant par Tampopo, le chocolat, « Histoires de cuisines », Big Night, « Le chocolat », « Fried green tomatoes », sans oublier Vattel et Julie/ Julia etc … Il y a de quoi s’inspirer pour toutes les cuisines du monde
Découvertes au marché
J’ai surtout approfondi mes connaissances du marché rue Montmartre entre Etienne Marcel et Saint Eustache. Il a lieu les Jeudis PM mais surtout les Dimanches AM.
Toutes les semaines j’ai le plaisir d’y retrouver Odile, ma grande copine de longue date (nos ainés ont été en maternelle ensemble, ils ont presque 33 ans maintenant). A l’époque nous habitions le même immeuble dans le 17° côté Etoile/ Ternes. Les hasards de la vie nous ont fait nous retrouver rue Montmartre Paris 2° quelques années plus tard. Odile vend des foulards et des foutas au côté de son amie bijoutière qui partage le stand. Pour ceux qui ont apprécié la piscine de Maubourguet, ils se souviendront des foutas, ces serviettes de bain tunisiennes, que l’on étalait sur les fauteuils. Mais l’usage de ces belles toiles ne se limite pas au bain. J’en ai retenu auprès d’Odile toute une série de beige et gris pour mes futures fenêtres. J’aime leur côté « champêtre », léger sable et soleil en même temps. Odile les présente à des prix très raisonnables, n’hésitez pas à lui rendre visite… Il y a aussi le petits foulards et écharpes légers pour l’élégance, les chapeaux et gants pour l’hiver …
J’aime aussi le stand d ‘épices en petite quantités quand je ne veux pas les grosses quantités de G.Detout. En plus ils sont aimables !
Côté poisson ce n’est pas encore cela. Je n’ai pas fait tout Paris, j’essaye de trouver dans le quartier. Je suis toujours orpheline du Jacques et Eliane à Maubourguet le mardi.
Découvertes « aux salons »
Le « Paris des chefs » réunissait la Librairie Gourmande, des « épiciers » des cours de cuisine, des équipements de cuisine comme Kitchenaid et Staub, des décorateurs de table et permettait également de suivre des duos de «1 personnalité+ 1 chef ».
Evelynn et moi avons suivi le duo chef californien avec Wynton Marsalis. Oui, oui, vous lisez bien : le gars de Marciac. Je ne pouvais décemment pas manquer celui-là. L’idée était sympa, le résultat moyen car on a pas vu grand chose de la démo cuisine, trop loin, trop rapide sans commentaires pour ne pas troubler l’accompagnement musical. On a bien compris cependant que la tendance Asiatico-Japonaise est à la mode tant du point de vue goût que décoration et cela ne nous a pas déplu.
Le "salon du Livre culinaire" :
Difficile de réaliser la quantité de livres culinaires publiés. J’ai pu rencontrer et discuter avec des éditeurs pour envisager MON livre. J’ai constaté avec plaisir que MON idée n’avait pas encore été publiée ce qui me laisse encore une petite chance de paraître d’ici les 10 prochaines années ! Cela fait aussi plaisir de voir que la toile n’a pas détrôné le papier.
"Salon du tourisme" :
bien que ce salon soit surtout destiné au public qui veut voyager loin, il y avait tout de même un petit carré Maisons d’hôtes et gîtes ainsi qu’une section professionnelle. J’ai été ravie de ma visite car cela m’a permis de suivre des conférences essentielles pour le marché parisien.
A la découverte de la belle France
J’ai passé 5 jours entre Bordeaux et Issoudun. J’adore Paris mais c’est bien aussi d’aller voir ce qui se passe ailleurs.
L’année dernière mes enfants ont eu la bonne idée de m’offrir la découverte de Bordeaux pour mon anniversaire. Je n’ai pu profiter de leur cadeau depuis Maubourguet car ensuite j’ai été prise dans le tourbillon de la vente de la maison. Mais Bordeaux est aussi à 3H de train de Paris donc je viens d’en profiter et quelle découverte !
« On » m’avait dit que c’était une belle ville, mais quel plaisir de le vivre personnellement. La façade côté Garonne est magnifique, tous ces bâtiments XVIIIème rénovés sont plus beaux les uns que les autres et derrière leur aspect formel se cachent les petites rues débouchant sur une multitude de petites placettes, comme à Venise. Les bâtiments sont plus petits mais offrent tous cette harmonie XVIIIème. Un régal. Bravo Mr. Le Maire pour ce sauvetage d’un patrimoine longtemps laissé à l’abandon.
Je suis restée dans un petit hôtel très bien placé et accueillant.Hôtel du Théâtre Vu l’emplacement le tarif est très modique mais ne comptez pas rester des heures dans une chambre toute petite, encore moins paresser dans la salle de bain minuscule, ni prendre un petit déjeuner « à la martinn » à discuter avec les autres personnes. Mais ils sont en plein centre et souriants. Hôtel du Théâtre, rue de la Daurade, en face de l’ Apple Store rue Sainte Catherine.
La météo étant magnifique, j’ai parcouru une bonne partie de la ville à pieds, me régalant des façades, du Pont de pierre, j’ai apprécié le musée des Arts décoratifs bien qu’un peu défraichi.
J’ai eu aussi la grande chance de revoir mes invités Bordelais de Maubourguet les 2 Michel et leurs épouses, Arlette et Florence. Ils m’ont fait partager leur ville, les bonnes adresses, m’ont montré leur belles maison (fin XIXème ou XVIII ème).
Arlette m’a fait découvrir Jordi Savall lors d’un concert médiéval, méditerranéen. Une pure merveille et une école de tolérance (la même musique ancienne jouée suivant ses différentes versions Chrétienne, Arabe et Sépharade). Après le concert, nous avons apprécié un superbe filet de Bar au café du Rocher derrière le théâtre).
Le lendemain midi j’ai retrouvé Arlette avec Michel pour déjeuner "petit commerce" rue du parlement Saint Pierre. Cette adresse m’a été recommandée par tous y compris Jacques et Eliane de Maubourguet, Séverine et Fabrice de la Bombance à Montréal. Ils achètent leur poisson au même endroit à Bordeaux. Difficile de choisir sur une carte si bien fournie. J’ai opté pour des joues de lotte : délicieuses, fraiches et servies avec le sourire.
Puis je suis allée prendre le café chez eux où j’ai fait la connaissance de leurs filles, au chaud sur la terrasse d’une belle demeure mélangeant les vitraux et les carocim 19OO avec des meubles contemporains. Quel bonheur !
Puis j’ai retrouvé l’autre Michel qui m’a fait découvrir les berges et les terrains de sport Beach Volley, Foot, pelote basque du côté des quartiers Saint Michel et sainte Croix
... Nous avons pris des bulles dans leur belle maison XVIII ème (un ancien couvent ?) puis nous avons diné – encore un excellent poisson- au "Le café du théâtre" à côté du T N B A.
Grâce à Florence et Michel qui connaissent bien le chef, j’ai eu droit à un tour des cuisines bien agréable et bienveillant. Ce chef donne des cours : à quand mon abonnement SNCF sur Paris-Bordeaux ?
De retour à Paris en TGV, je vais directement au garage et équipée de mon tout nouveau TOM TOM me voilà partie pour Issoudun. Si ce nom ne vous dit pas grand-chose, sachez qu’Issoudun est en bordure des châteaux de la Loire dans le Berry. Je suis venue assister au décrochage de l’exposition des « amis de Montmartre » et je suis encore tombée amoureuse des tableaux de Jean Louis Pelé. Mais pour l’instant je dois garder mes sous pour mon nid … je sais que je ne résisterai pas trop longtemps et que vous retrouverez certaines de ces toiles bientôt …
Nicolle et sa fille Françoise m’ont très gentiment fait découvrir Valençay le château Renaissance donné par Napoléon à Talleyrand : les meubles Louis et surtout Empire sont magnifiques même si ce n’est pas « mon » style et mon époque préférés.
Par contre j’ai adoré le charme campagnard, artistique, intellectuel et familial à la fois qui se dégage de la maison de George Sand à Nohant ; la maison est dédiée à cette féministe en avance sur son temps, écrivain et protectrice des Arts. Aller à Nohant c’est redécouvrir Litz, Chopin, Musset, Balzac et bien plus encore …
Nicolle m’a offert un livre de cuisine Berrichonne et en le feuilletant j’ai relu 2 fois, le titre d’une recette typique : des « couilles d’âne » et oui vous avez bien lu ! Je ne connaissais pas ce met « délicat » … mais si, et vous aussi : ce sont des sortes d’œuf en meurette (œuf poché servi avec une sauce de vin rouge avec champignons et échalotes). Nicolle s’est fait un plaisir de m’en servir pour le diner : délicieuses ces « couilles d’âne !
Le lendemain nous avons diné à « la Cognette » le restaurant étoilé d’Issoudun. Charme classique élégant et cuisine créative et goûtue. En plus j’ai encore eu le droit à une visite des cuisines malgré une salle bien remplie et l’intense activité.
Découverte de nouvelles recettes
J’ai fait et crée de nouvelles recettes cet hiver, inspirée par ce que je vois, ce que je lis, ce que je goûte.
Parmi ces découvertes, essais je noterai les yaourts façon « cheese cake » Viva la yaourtière Seb ! De bons bouillons asiatiques avec un vrai bouillon maison, des herbes, des champignons, du soja, et des gyozas grillés et cette recette de rouget que vous trouverez ci-après.
Filets de rouget aux spaghettis de courgettes, pastis
et riz sauvage
La partie la plus difficile de la recette étant de trouver des rougets frais et appétissants et demander à votre poissonnier de lever les filets sans arrêtes.
Epluchez les courgettes puis passez-les au travers de votre petit Gefu pour obtenir des spaghettis. Si vous n’avez pas de spiraleur, râpez les grossièrement. Epongez-les pour enlever l’eau qu’elles pourraient contenir. Pendant ce temps faites griller des graines d’anis ou de fenouil. à sec dans une poêle.
Faites sauter les courgettes dans un wok avec un peu d’huile végétale, vous pouvez ajouter un doigt de pastis. Puis mélangez-y les graines dorées.
Mélangez à parties plus ou moins égales du riz basmati et du riz rouge. Faites cuire ce mélange à la vapeur avec un morceau de beurre et un peu de sel.
Réalisez une sauce au beurre et citron que vous étendrez avec un peu de crème fleurette.
Badigeonnez les rougets d’huile d’olive, versez quelques gouttes de pastis et ajoutez quelques tours de moulin à sel et à poivre. Faites-les griller au four. La peau doit être dorée et le poisson cuit mais surtout pas desséché. Cela va très vite, attention.
Dans chaque assiette, déposez un lit de riz que vous recouvrirez des courgettes. Déposez délicatement les filets sur le dessus et décorez avec une branche d’Aneth. Répartir un peu de la sauce citron autour du riz.
Bon appétit
Le quiz
il n'a pas soulevé d'enthousiasme mais je répondrai aux questions de ce premier et unique quizz sur key2paris
Restons dans le fromage
Quel fromage est produit à Pouligny Saint Pierre ?
C'est un chèvre au lait cru, présenté en pyramide
Un peu de vin aussi ?
Quel est le nom du Magazine alliant mets et vins, que Curnonsky, « le Prince des gastronomes » a fondé et encore publié aujourd’hui?
Tout simplement Cuisine et vins de France
Quels sont les 3 cépages autorisés sur les terres champenoises ?
2 cépages rouges : pinot noir, pinot meunier et un cépage blanc chardonnay.